* les réseaux *
Jeux de trolls
Sur Facebook, une femme assez malade mentalement (mais ce n’est pas une question de sexe, le troll se décline au masculin, aussi).
Je sens qu’elle cherche à attirer mon attention par tous les moyens. Elle en est à mettre des photos d’elle, et je sais qu’en partie c’est adressé à moi, qu’elle veut me « séduire », comme elle a voulu séduire d’autres gens que je connais et qui me l’ont raconté.
Je l’ai prise en flagrant délit de violence écrite envers une chère amie qui commentait une de mes publications, et j’ai aussitôt réagi en lui écrivant, par message personnel, que Facebook n’était qu’une sorte de lieu de rencontre informel, qu’il y avait une étiquette à respecter, que je n’appréciais pas qu’elle soit aussi violente envers une personne proche de moi.
Au lieu de s’excuser, elle répond quelque chose comme : « Évidemment, tu lui donnes raison, etc. », avec ce tutoiement qu’elle a décidé d’elle-même et m’incluant d’emblée dans une sorte de relation qui n’existe que dans sa tête.
Je rétorque que dans sa manière même de me répondre elle ne respecte pas l’étiquette. Elle me répond du tac au tac, avec agressivité et sans s’excuser.
Ce genre de personne fonctionne ainsi, se valorise dans la surenchère, prend pour une relation ce qu’elle projette sur les autres, et ne tient absolument pas compte d’eux.
Je laisse tomber le dialogue de sourd.
Elle me relance avec des « on n’a plus le droit de s’exprimer », « tu me juges », etc., auxquels je ne réponds rien.
Pendant une courte période, elle s’assagit, tout en commentant toutes mes publications, tentant sans doute de « rentrer en ma faveur ».
Mais comme ça ne marche pas, cette furie reprend ses remarques déplacées sous mes publications et ses remarques agressives à qui les commente, et j’ai fini par l’expulser de mon réseau.
Infantile et pathétique.
Et puis la vie est trop courte pour s'emmerder avec ça, non ?
©Sergio Belluz, 2018, le journal vagabond (2016).