Pesaro (3) : Anna l’Italienne ou Les tas pontificaux.
Anna l’Italienne apprécie l’opéra en dilettante, elle en aime la distraction estivale (Pesaro est une petite ville de province).
Elle souligne que pendant longtemps Le Marche, la région, a été propriété des États Pontificaux, qui séparaient le Nord et le Sud de l’Italie, ce qui aurait eu l’effet de rendre les Pesaresi et les Marcheggiani plus coincés ou en tout cas plus timides et timorés.
Anna l’Italienne a rencontré Anna la Polonaise comme elle m’a rencontré : en août, au Festival Rossini de Pesaro, dans la file poireautant devant le Teatro Rossini pour obtenir une place au loggione à vingt euros.
©Sergio Belluz, 2017, le journal vagabond (2014).
Illustration : « Desiderio »©Annamaria Mazza, 2015.
A découvrir aussi
- Pesaro (5) : le ‘loggione’ ou l’Opéra buffa.
- Pesaro (06) : Anna la Polonaise ou L’hélicopéra.
- Pesaro (08) : Anna l’Italienne ou Le gratin.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 111 autres membres