Le hasard et la nécessité (et l’envie, surtout)
Je pensais aux enchaînements, aux hasards, qui, à chaque fois, apportent leur lot de nouveautés, comme les modifications génétiques créent de nouvelles espèces.
Par exemple, cet Arkas, le grand caricaturiste grec, je n’aurais pas découvert ses dessins si je n’avais pas eu envie d’explorer un nouveau quartier de Nicosie avant de rentrer à pied jusque chez moi.
J’étais tombé sur cette librairie très agréable, le « Centre Solomeiou du livre » où, en furetant dans les rayonnages, j’avais trouvé les albums d’Arkas en version anglaise.
Il me semble que ce que ça montre, c’est qu’il faut suivre ses envies, ou se laisser porter par elles, rester ouverts à tout ce quelles amènent de lieux, de rencontres, de possibilités, car ce qui découle de ça, ce sont des développements organiques, des continuations logiques, un élargissement de ce qu’il y avait au départ, un accroissement des possibles.
Une chose en amène une autre, qui en amène une autre, qui en amène une autre, mais ce n’est pas disparate, c’est lié par l’envie de départ qui est elle-même liée à ce qu’on est profondément.
Il faut oser suivre ses envies.
©Sergio Belluz, 2018, le journal vagabond (2017).
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