Ovide existentiel.
Les Métamorphoses d'Ovide m’ont sauvé alors que j'étais dans une période où je tombais de Charybde en Scylla et buvais sans soif dans le tonneau des Danaïdes, me causant des problèmes de foie qui me rendaient sensible au sort de Prométhée.
Je n'arrêtais pas d'ouvrir des boîtes de Pandore et de nettoyer des écuries d'Augias sans l'énergie d'Hercule, sans compter les dédales dans lesquels je me perdais – et sans coup de fil d'Ariane, ni de personne d'ailleurs.
Dans la mythologie, je cherchais un éclair de sagesse que même Zeus semblait me refuser, c'est dire.
Heureusement, grâce à Ovide, j’ai trouvé Athéna, qui m'a fait comprendre que la vie ça pouvait être chouette surtout quand on lit et relit L'Art d'aimer.
©Sergio Belluz, 2017, le journal vagabond (2016).
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