Louise de Vilmorin ou les mots désinvoltes
Délicieux, les 'Carnets' (1970) de Louise de Vilmorin, une des grandes virtuoses de la formule douce-amère et drôle à la fois :
À Gaston Gallimard, son éditeur: “Je méditerai, tu m’éditeras”
À son amant: « Je maigrirai, tu t’aigriras »
« J’ai toujours envie de rire, et toujours le cœur gros »
« Je vous ramène votre regard que j’ai trouvé perdu au loin »
« Louise est mon nom de guerre lasse. »
« Moi, je parle avant de réfléchir. Les gens qui réfléchissent ne me disent jamais rien d’intéressant. »
« Inutile de jouer la comédie. Laissez-vous aller. Les mensonges viendront tout seuls. »
©Sergio Belluz, 2018, le journal vagabond (2018)
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