André Gide et l'Etat.
"A dire vrai, les devoirs envers l'Etat sont ceux que j'ai mis le plus de temps et eu le plus de mal à apprendre. Je suis resté longtemps à leur égard dans cette confiance naïve de l'enfant qui s'imagine que son chocolat du matin arrive tout chaud quotidiennement sur sa table, en vertu de quelque nécessité cosmique. Il est bon, pour l'éducation de l'enfant, que, par quelque perturbation familiale, son chocolat, de temps à autre, soit renversé. La peur de ne plus avoir de chocolat du tout est salutaire."
André Gide, Journal 1889-1939 (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 1982)
A découvrir aussi
- André Gide et les coquilles.
- En 1924, le 'Corydon' de Gide contre le baron Charlus de Proust
- Gide, élève dissipé de l'Ecole Alsacienne.
Retour aux articles de la catégorie * André Gide * -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 112 autres membres