Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.
Aujourd’hui vieillesse ne sait souvent plus rien, ou pas grand-chose, et veut faire jeune, tout en pouvant davantage, économiquement, que jeunesse qui sait d'autres choses, mais qui ne peut pas grand chose, faute de moyens et qui doit faire avec une société léguée par les générations précédentes, dans un système social en pleine déconstruction.
Que ce soit en Turquie, en Iran, dans les pays du printemps arabe, en Inde ou en Europe de l'Est, de l'Ouest et du Sud, il y a toute une génération de jeunes qui se rebellent et qui voudraient avoir leur mot à dire sur l'avenir qu'on ne leur prépare pas.
Les moyens de communications, de publication, d’expression en pleine mutation rendent difficiles la reconnaissance de ces nouveaux talents en train d'émerger : de très bons auteurs vont forcément surgir de cette nouvelle génération, qui ressemble beaucoup à celle des années 50, confrontée à une société et des valeurs qui ne correspondent plus à la réalité vécue, à sa réalité.
©Sergio Belluz, 2017, le journal vagabond (2012).
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